Ce mardi 03 juin, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) organisait un colloque national autour de deux thématiques essentielles et complémentaires dans le sport de haut niveau : la santé mentale des athlètes et la lutte contre le dopage.
Le CROS Île-de-France, en tant que tête de réseau du mouvement sportif régional, était présent pour réaffirmer son plein engagement sur ces sujets cruciaux, qui touchent directement l’accompagnement et le bien-être des sportifs, tout au long de leur parcours.
Alors que la santé mentale a été désignée grande cause nationale en 2025, cette journée de réflexion a permis de mettre en lumière les réalités parfois invisibles des athlètes, au-delà des podiums et des médailles.
Ouvert par David Lappartient, président du CNOSF, aux côtés de Marie-Amélie Le Fur, Présidente du CPSF, et Béatrice Bourgeois, Présidente de l’AFLD, ce colloque a rassemblé près de 200 personnes du monde sportif, dont de nombreux dirigeants, professionnels de santé, encadrants et athlètes de haut niveau venus témoigner de leur vécu.

©Cros Île-de-France

©CNOSF
La ministre des Sports, Marie Barsacq, a elle-même tenu à rappeler en introduction les enjeux profonds de cette thématique : « La quête de performance chez les athlètes est une remise en cause perpétuelle qui peut être source de doutes, de stress et d’anxiété. »
Tout au long de la journée, plusieurs tables rondes ont nourri les échanges autour des facteurs de fragilité psychologique liés aux exigences de la performance mais également sur les leviers pour mieux réduire la charge mentale chez les athlètes.
Au-delà des échanges sur la santé mentale, ce colloque a également abordé la question du dopage, qui est prédominante dans le quotidien des athlètes. Il a été rappelé que le dopage ne relève pas uniquement de pratiques physiques ou chimiques : il peut aussi trouver racine dans une vulnérabilité psychologique, des attentes excessives ou un manque d’accompagnement face au stress et aux contraintes administratives. Cette réalité concerne aussi bien les sportifs que les parasportifs, pour qui les enjeux liés au dopage, entre traitements médicaux légitimes et diversité des handicaps exigent une prévention spécifique et adaptée.
Le CROS Île-de-France, tête de réseau du mouvement sportif francilien, se tient aux côtés des fédérations, des clubs, des encadrants et des pratiquants pour promouvoir une approche plus équilibrée du sport de haut niveau. L’enjeu est clair : accompagner les jeunes sportifs et garantir des parcours qui soient autant synonymes de performances et d’épanouissement.
