Jeudi 25 septembre 2025, la Maison de l’Esport , le rendez-vous à ne pas manquer : deuxième édition des Matinales du esport.
Ce cycle de rencontres organisé par l’association France Esport est un temps d’échanges avec des intervenants experts et un public curieux autour du esport. Cette nouvelle session, placée sous le signe de la diplomatie numérique et des stratégies d’influence, avait pour thème central : le esport comme nouveau champ de bataille du soft power.
Organisée dans une volonté affirmée de démocratiser les enjeux du esport et de favoriser une meilleure compréhension de son écosystème, cette matinée a réuni experts, représentants institutionnels, chercheurs, pratiquants et professionnels du secteur autour de débats à la fois riches et nécessaires animés par Nicolas Besombes, maître de conférences en sociologie du sport.
Le CROS Île-de-France, partenaire impliqué dans la structuration du sport sous toutes ses formes, et référent sur la thématique esport en région francilienne salue le travail de médiation et d’éducation opéré par France Esport, qui contribue à éclairer les multiples dimensions — parfois méconnues — du phénomène esportif.
Une scène esportive en mutation
Parmi les sujets abordés, plusieurs thématiques de fond ont suscité de vives discussions : la dépendance économique du esport vis-à-vis des acteurs privés, la place encore marginale des femmes dans certaines disciplines compétitives, ou encore le rôle croissant de l’Arabie saoudites, dont les investissements massifs soulèvent autant d’ambitions que de controverses.
La présence de Sylvie Le Maux, directrice de la Fédération de Danse et fondatrice d’un groupe de travail esport au CNOSF, a permis de faire le point sur l’un des grands chantiers à venir : les Jeux Olympiques du esport, annoncés pour 2027. Un événement très attendu, mais dont les contours restent à ce jour encore flous.
Un espace de dialogue et de regards croisés
Au-delà des constats, les Matinales permettent d’engager un dialogue constructif entre différents acteurs, en croisant les regards du monde sportif, de la diplomatie, de la recherche et de l’industrie numérique. Le CROS francilien s’inscrit pleinement dans cette dynamique d’un esport à la fois compétitif et pédagogique : une discipline qui peut être perçue comme un levier de rayonnement international pour les États, à l’image de ce que représentent aujourd’hui les grands événements sportifs traditionnels.
Ce travail d’information et de démocratisation, mené avec rigueur par France Esport, contribue ainsi à éduquer les publics, accompagner les politiques publiques et préparer les mutations à venir, dans un secteur encore jeune, mais dont l’impact dépasse désormais largement le cadre du divertissement.
Le CROS Ile-de-France continuera à avancer et co-construire avec les acteurs de notre région capitale, notamment à travers sa commission dédiée, avec la certitude qu’à moins de deux ans des Jeux Olympiques du esport, ces échanges et initiatives montrent que le temps du dialogue est plus que jamais nécessaire. Et que le esport, loin d’être un simple phénomène de mode, est désormais un acteur clé du soft power mondial.
