L’Assemblée générale de l’AnS, qui s’est tenue le 20 juin, a été l’occasion d’acter la bonne santé comptable et fonctionnelle de l’instance. Et d’évoquer la manière dont son action impacte les territoires.

Des comptes excédentaires

L’AnS se porte bien financièrement puisque ses comptes affichaient, fin 2021, un excédent de 63,9 millions d’euros. Sur les 348,6 millions d’euros dépensés, 247,7 l’ont été en faveur du développement des pratiques, 37 % ayant été affectés au projet sportif territoriaux. Avec une plus-value tangible, puisque sur l’ensemble du territoire national, 5 730 emplois ont été soutenus de manière sonnante et trébuchante de même que 14 894 clubs et 224 projets au titre de l’appel à projets Impact 2024. Par ailleurs 121 500 enfants ont été sensibilisés à la chose aquatique via les actions J’apprends à nager et Aisance aquatique. Enfin, 418 projets d’équipements sportifs de niveau local ont été cofinancés par l’AnS.

Le projet Ambition Bleue

Dans le cadre du projet Ambition Bleue, dédié à la haute performance, 13 Maisons régionales de la performance (MRP) au vu le jour en 2021 dont une en Île-de-France. Chacune d’elles a, au demeurant, noué une convention avec l’Agence nationale du Sport et bénéficie, à ce titre, de subventions pour recruter des encadrants experts. Sans compter, toujours en régions, la mobilisation des structures professionnelles, en particulier les clubs pros de diverses disciplines, et privées (centres fédéraux…) en vue d’accueillir, en cas de besoin, les athlètes qui préparent les Jeux de Paris 2024.

Le dispositif Impulsion Sport

Le dispositif Impulsion Sport se décline, lui aussi, à l’échelon local. Il comporte en effet trois axes :

  • Faciliter l’accès à la pratique et aux outils mis en place par l’Agence en adaptant l’offre autour d’activités physiques et sportives pour toutes et tous et intégrées dans le quotidien de chacun. C’est, par exemple, dans ce cadre que figurent la coordination du programme 5 000 équipements, le financement de projets de construction d’équipements de proximité ou encore, la publication d’un guide présentant les différents types d’équipements pour aider les porteurs de projets à constituer leur dossier de manière pertinente.
  • Moderniser en accompagnant les transformations du secteur sportif, en formant des encadrants et en encourageant les structures (clubs, fédérations…) à innover.
  • Responsabiliser en favorisant le développement durable de la pratique physique et sportive ainsi que l’équité territoriale. Là, on trouve tout ce qui a trait à la rénovation énergétique des équipements sportifs.

La gouvernance territoriale du sport

Enfin, cette Assemblée générale a été l’occasion de revenir sur la déclinaison territoriale de la gouvernance du sport, en particulier sur les 12 Conférences régionales du Sport (CRdS) installées en Métropole, notamment celle d’Île-de-France présidée par Evelyne Ciriegi, par ailleurs Présidente du CROS Île-de-France. Qui dit Conférence régionale du Sport dit Projet sportif territorial (PST). Là encore, la région capitale fait parti des bons élèves puisqu’elle a déjà élaboré et fait valider le sien. Pour mémoire, il comporte trois priorités : le développement durable de la pratique sportive sur les territoires et de l’héritage de Paris 2024 ; le sport de haut niveau, le sport professionnel et la promotion de l’éthique du sport ; la pratique sportive comme facteur de cohésion sociale et déterminant de santé.

Enfin, pareil programme ne peut se décliner sans moyens. D’où la nécessité de mettre en place une Conférence des financeurs à la fois publics et privés. Ce que la Conférence régionale du sport francilienne a fait tout récemment pour être désormais en ordre de bataille au cœur de cette olympiade décisive dont le point d’orgue sera les Jeux Paris 2024.

Alexandre Terrini