Entre basketball, handball, squash et badminton, le raqball est un sport collectif inventé en France il y a 13 ans, qui séduit de plus en plus de pratiquants et de structures à la recherche d’activités modernes, inclusives et accessibles. Zoom sur cette discipline émergente qui bouscule les codes du jeu traditionnel.

Le raqball a vu le jour en 2012, imaginé par Christophe Ouensou, alias Chris Oven, un artiste plasticien basé à Mougins (Alpes-Maritimes). L’idée germe à partir d’un panneau de signalisation arrondi, dont la forme inspirera la fameuse « targget », la cible emblématique du raqball.

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Chris Oven conçoit un sport hybride, combinant des éléments de raquette, de passe, de stratégie et de rebond, avec une forte volonté de créer une activité mixte, sans contact, ouverte à tous les âges et niveaux.

Un match oppose deux équipes de six joueurs, avec trois joueurs sur le terrain à la fois. Le terrain, d’environ 20 mètres par 10, est divisé en deux camps avec une cible arrondie à chaque extrémité. L’objectif : marquer dans le « targget » en utilisant une balle rebondissante, à l’aide d’une raqqet spécifique.

Le tout, sans contact, dans un esprit de fair-play, de mixité et de polyvalence.

À la croisée de la performance et du jeu, le raqball incarne cette nouvelle génération de sports pensés pour le plaisir, la mobilité et l’inclusivité. À l’heure où les jeunes générations cherchent des pratiques plus ludiques, plus flexibles et moins codifiées, le raqball semble avoir toutes les cartes en main pour conquérir les gymnases, les cours d’école, les centres de loisirs et même l’espace public.

Le CROS Île-de-France toujours acteur de la promotion des sports émergeants a eu l’occasion d’être initié et formé à la pratique de ce nouveau sport, un moment de découverte très agréable et qui sera notamment proposé dans les journées « Sport’En ».