Toutes les réponses à notre questionnaire sur l’Olympisme à l’occasion de la Journée Olympique sont à retrouver dans le texte ci-dessous :

L’Olympisme se définit selon trois grandes valeurs :

  • L’excellence, symbolisée par la devise « Citius, Altius, Fortius » qui se traduit par « Plus loin, plus haut, plus fort » représente le fait de donner le meilleur de soi, de toujours dépasser ses limites.
  • L’amitié, représentée par la flamme Olympique, symbolise la cordialité et la paix entre les peuples par le relai des athlètes au départ de la cité d’Olympie en Grèce où elle est allumée, jusqu’à la ville hôte et à travers les différents pays du monde.
  • Le respect matérialisé par les 5 anneaux rouge, noir, bleu, jaune et vert sur fond blanc correspondant à l’union des 5 continents dans un contexte pacifique. Il est important de noter que les 6 couleurs présentes sur le drapeau Olympique correspondent aux couleurs qui se retrouvent sur tous les drapeaux nationaux.

Après la naissance du CIO en 1894 par le Baron Pierre de Coubertin, c’est en 1896 que les Jeux Olympiques modernes tels qu’on les connait aujourd’hui ont vu le jour. Le premier CIO étant composé à majorité de francophone, c’est la langue française qui a été choisie comme langue officielle des Jeux, rejoint par l’anglais, étant la langue universelle. A chaque Olympiade, les messages sont donc prononcés en français, anglais, et en la langue officielle du pays hôte.

La cérémonie d’ouverture est marquée par le serment Olympique. Bien qu’avant 2018 il existait trois serments (athlètes, juges, entraîneurs) le CIO a décidé de rassembler ces trois discours en un seul, prononcé au nom de tous par un athlète à la cérémonie d’ouverture. Ce serment qui engage les participants à honorer et respecter les valeurs Olympiques insiste fortement sur l’engagement vis-à-vis du dopage.  En effet tout athlète positif à un contrôle anti-dopage selon la liste de l’AMA, qui est identique pour les Jeux Olympiques et Paralympiques, se verra immédiatement exclu de la compétition, à l’image de la Russie qui a été exclue du CIO pour une durée de 4 ans après avoir falsifié les données des tests anti-dopage de ses sportifs. Cependant, comme les athlètes dont le pays ne siège pas au CIO, les athlètes russes auront la possibilité de concourir sous la bannière Olympique.

Si à l’origine cette compétition était exclusivement masculine, elle ne tardera pas à accueillir des compétitions féminines. En effet c’est à partir de Paris 1900 que les premières épreuves féminines sont mises en place.  Dès lors, à chaque Olympiade, de plus en plus de femmes ont pris part à la compétition jusqu’à atteindre les 48.8% pour Tokyo 2020.

En ce qui concerne le Paralympisme, c’est en 1960 à Rome que les premiers Jeux Paralympiques voient le jour à l’occasion de la 9e édition des Jeux de Stoke Mandeville. Accueillant pour la première fois des athlètes vétérans de guerre paraplégiques, cette compétition accueillera divers handicaps physiques puis mentaux et sensoriels. Si les Jeux Olympiques et Paralympiques étaient séparés jusque-là, c’est à partir de Séoul 1988 que les deux compétitions ont lieu au même endroit. Par la suite, c’est Paris 2024 qui se distinguera en réunifiant les deux compétitions sous le même emblème. Si les deux Olympiades se distinguent par leurs épreuves, organisation, jusqu’à leur administration propre, certains athlètes Paralympiques comme l’archère paraplégique Néo-Zélandaise  Néroli Fairhall, sont parvenus à se qualifier pour les Jeux Olympiques malgré leur handicap.

En 124 années de Jeux plusieurs athlètes et nations ont marqué l’histoire. Pour commencer, les Etats Unis se distinguent par leur grand nombre de médailles cumulées depuis la première Olympiade de Athènes 1896 avec 2522 médailles au total et compte parmi ses athlètes deux des 4 athlètes Olympiques et Paralympiques les plus titré, à savoir le nageur Olympique Michael Phelps (28 médailles) et la nageuse Paralympique Trisha Zorn (55 médailles). Les deux autres athlètes les plus titrés sont la gymnaste soviétique Olympique Larissa Lathyna (18 médailles) et le tireur Paralympique suédois Jonas Jacobson (31 médailles).

En plus de compter parmi ses troupes l’athlète paralympique le plus titré, la Suède peut se vanter de compter en ses rangs le plus vieil athlète à recevoir une médaille Olympique. En effet, c’est Oscar Swahn qui, aux Jeux d’Anvers 1920, obtiendra une médaille d’argent au tir au cerf à l’âge de 72 ans.

Côté français, même si le pays se classe première nation Olympique en cyclisme avec un total de 98 médailles dont 42 en or, c’est en escrime qu’elle comptabilisé le plus grand nombre de médailles avec un total de 118 pour 42 en or, la plaçant ainsi à la seconde marche du podium derrière l’Italie.

Elle se distingue également grâce au judo où, en plus d’être également la deuxième nation mondiale, elle comporte deux des 4 combattants à avoir obtenu deux médailles d’or à deux olympiades consécutives : David Douillet (Sydney 2000 et Athènes 2004) et Teddy Reiner (Londres 2012 et Rio 2016), tous les deux dans la catégorie reine.

Cependant en plus d’être impressionnés par les performances des athlètes, il nous est arrivé d’être témoins d’extraordinaires actes de fair-play, comme la Néo-Zélandaise Nikki Hamblin qui a aidé l’américaine Abbey D’Agostino à se relever et à finir le 5000m féminin de Rio 2016 après avoir chuté l’une sur l’autre.

De plus, malgré des contextes politiques plus ou moins sombres, les Jeux ont été le théâtre de pacifisme et de neutralité politique. En effet lors des Jeux de Berlin 1936, dans un contexte politique sous tensions, c’est l’image de Luz Long, athlète Allemand qui conseilla l’athlète afro-américain Jesse Owens sur sa technique de saut, qui marquera ces jeux. D’autant que cela permettra à ce dernier de remporter sa quatrième médaille d’or pour ces Olympiades et de sceller l’amitié entre ces deux hommes malgré le contexte.

Nous vous remercions d’avoir participé à cet évènement et on vous donne rendez-vous en septembre à Sentez-Vous Sport !