Des suites du conflit en cours en Ukraine, et dans le sillon du Comité international olympique, le Mouvement olympique se mobilise.Vendredi 25 février, la commission exécutive du CIO, après avoir précédemment constaté la violation de la Trêve olympique adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 2 décembre 2021 par consensus par les 193 États membres de l’ONU, a demandé à toutes les Fédérations Internationales de déplacer ou d’annuler leurs manifestations sportives prévues en Russie mais aussi en Biélorussie, ajoutant la volonté que leurs drapeaux ne soient pas hissés et que leurs hymnes ne soient pas joués dans les compétitions internationales. Lundi 28 février, la commission exécutive du CIO a finalement recommandé de ne pas autoriser la participation d’athlètes et d’officiels russes et biélorusses.

Institution régionale concernée en premier lieu, les Comités olympiques européens avaient, dans la foulée des premières prises de position du CIO, publié une déclaration adoptée en session extraordinaire réunie par visioconférence marquant leur soutien à la commission exécutive du CIO et exprimant leur soutien à l’Ukraine.

Depuis, de nombreuses fédérations et institutions sportives internationales, ont annoncé des sanctions à l’encontre de la Russie en particulier : annulation de compétitions organisées sur le territoire national, bannissement des marques de souveraineté russe et biélorusse (hymnes et drapeaux) des prochaines épreuves de Coupe du monde, maintien au contraire des couleurs des athlètes ukrainiens, forfaits de facto, messages de solidarité, etc. SportAccord, dont la prochaine édition devait se dérouler à Ekaterinburg en mai prochain, a également été annulée.

Découvrir le Communiqué de presse du CNOSF datant du lundi 28 février

La commission exécutive du Comité international olympique (CIO) a recommandé, ce jour, aux Fédérations internationales de sport et aux organisateurs d’événements sportifs :

  • De ne pas autoriser la participation d’athlètes et d’officiels russes ou biélorusses aux compétitions internationales ;
  • Et à défaut, d’agir pour qu’aucun(e) athlète ou officiel(le) sportif(ve) russe ou biélorusse ne soit autorisé(e) à concourir sous le nom de la Russie ou de la Biélorussie et de ne pas autoriser de symboles de leur pays (hymne, drapeau, couleurs, etc.).

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), profondément heurté par les événements en Ukraine, soutient pleinement la recommandation émise par la commission exécutive du CIO. Il demande ainsi aux fédérations nationales et aux organisateurs d’événements sportifs de se rapprocher des fédérations internationales afin de s’inscrire dans cette démarche.

Attristé par les circonstances qui amènent ces décisions exceptionnelles, le CNOSF réaffirme, comme le CIO et les Comités Olympiques Européens, les valeurs d’universalité, de pacifisme et d’équité qui portent le Mouvement olympique depuis sa fondation.

Enfin, le CNOSF et le Mouvement sportif français tiennent à exprimer à nouveau leur fraternité et leur solidarité avec la communauté olympique et sportive d’Ukraine. Ils adressent également un message de soutien aux athlètes paralympiques français qui concourront à Pékin d’ici quelques jours, lors des Jeux d’hiver, dans ce contexte particulièrement difficile.

Le CROS Île-de-France soutient pleinement les décisions prises par le CNOSF et le CIO.

Il tient à exprimer sa fraternité envers l’Ukraine et le peuple ukrainien.