À l’initiative de Françoise Bensimhon, professeure documentaliste, le lycée Rodin a créé une semaine sur l’égalité. Dans ce cadre, une table ronde a été organisée le jeudi 11 mars 2021 ; table ronde à laquelle étaient conviées Evelyne Ciriegi, Présidente du CROS Île-de-France et Danielle Desmedt, Présidente de la Commission « Lutte contre les incivilités, les violences et les discriminations dans le sport » du CROS Île-de-France. Y étaient présentes également Mejdaline Mhiri, rédactrice en cheffe du magazine Les Sportives, Caroline Gomez, membre de l’association Les sportif.ve.s et directrice de recherche en géopolitique du sport à l’IRIS, ainsi que de Charline Van Snick, judokate médaillée aux JOP de 2012. Elles ont pu aborder, ensemble et avec les lycéens, le sujet du sexisme dans le sport.

Les différentes intervenantes ont évoqué plusieurs thématiques : l’histoire du sport et des Jeux Olympiques et Paralympiques, les freins au développement de la pratique féminine du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui, l’action d’Alice Milliat (voir notre article à ce sujet). Ont aussi été abordés le métier de journaliste sportive, le sexisme au quotidien et celui vécu par les sportives de haut niveau (par Charline Van Snick en l’occurrence), les inégalités (financières, médiatiques …) liées à la pratique sportive, les enjeux de la féminisation du sport ainsi que ceux de la mixité dans le sport.

Les interventions du CROS Île-de-France étaient réalisées par Evelyne Ciriegi et Danielle Desmedt. Elles ont fait un état des lieux du sport en Île-de-France et mis l’accent sur les inégalités toujours existantes entre les pratiquants et les pratiquantes, les dirigeants et les dirigeantes. Les discriminations dans le sport. Les actions mises en place par le CROS Île-de-France pour lutter contre les inégalités de genre, les retombées du sexisme et les aspects juridiques qui en découlent ont également été abordés.

La soixantaine d’élèves de seconde présents sont intervenus tout au long de la table ronde. Ils ont pu discuter avec les intervenantes et comprendre que, pour progresser sur ces questions de sexisme, l’engagement de tous, filles ou garçons, est essentiel afin que ce dernier ne soit plus banalisé.

Justine Sabater et Danielle Desmedt